5 JOURS SUR L'ÎLE DE MAUPITI

Maupiti, c’est le petit bijou caché de la Polynésie ! Imagine une mini-Bora Bora, mais sans la foule : des plages sauvages, un lagon turquoise à couper le souffle et une vibe 100 % authentique. Ici, la vie s’écoule doucement entre snorkeling dans des eaux limpides, et découverte des traditions locales avec les habitants. C’est l’endroit parfait pour déconnecter, plonger dans la nature, et vivre la Polynésie dans son côté le plus pur et tranquille.

Maupiti, c’est le paradis polynésien dans toute sa simplicité.

Maupiti, c’est un petit paradis polynésien, mais il faut bien s’organiser pour y aller. Avec sa petite piste d’atterrissage, les vols sont limités et peuvent être annulés si la météo s'en mêle (vent, pluie). Donc, mieux vaut éviter de planifier Maupiti comme dernière étape avant un vol international, au cas où l'avion reste cloué au sol !

Sur l’île, pas d’hôtels. Les places sont limitées et les pensions familiales se remplissent vite, alors réserver bien à l'avance est indispensable. Et pour plus de liberté, je recommande de loger sur l’île principale pour éviter de dépendre des navettes.

Maupiti, c’est sauvage et authentique, mais ça demande un peu de préparation !

Bonne lecture !

Découvrez nos 5 jours d'aventures et de découvertes sur l'île de Maupiti!

Je m’étais préparée à l’avance, en disant à Guillaume que les atterrissages ici pouvaient être un peu brutaux, vu mon expérience aux Philippines. Mais là… j’ai vraiment flippé ! Le vent qu’on avait à Tahiti, c’était rien à côté de celui de Maupiti. Dès qu’on a commencé à descendre, des rafales nous donnaient des hauts le cœur. L’avion tanguait de gauche à droite et l’atterrissage a été super corsé, il a dû freiner d’un coup sinon on finissait dans l’eau, vu que la piste est toute petite. En freinant fort, l’arrière de l’avion a un peu dérivé… J’ai eu la peur de ma vie, alors que d’habitude je suis super à l’aise en avion. Franchement, chapeau aux pilotes qui ont super bien géré la situation !

Après ça, un taxi boat nous a récupérés pour nous emmener sur l’île principale, car l’aéroport est situé sur un motu. On a été accueillis par Purea, la propriétaire de la pension Moearii Lodge. On a fait le trajet avec deux autres Français, Jean-Louis et Evelyne, avec qui on a bien sympathisé. Purea nous a fait un petit tour de l’île pour nous montrer où faire des courses, où faire de la rando, et surtout où trouver de l’eau, car il n’y a pas d’eau potable dans le lodge.

Notre bungalow était déjà prêt quand on est arrivés, donc on s’est vite installés. À 10h, on est partis réserver notre déjeuner au snack Mimi, puis on a tenté de faire du snorkeling. Sauf qu’il y avait beaucoup trop de vent et de courant dans le lagon, impossible d’avancer, et il n’y avait pas grand-chose à voir. Se mettre sur le sable ? Oublie, on se faisait fouetter par le vent ! Du coup, on est rentrés au bungalow vers 11h et on s’est reposés jusqu’à 11h40 avant de retourner chez Mimi. On a bien fait de s’y pointer un peu tôt, car il ne restait presque plus de tables, et on a été vite appelés pour récupérer notre commande. Niveau repas, c’était : sandwich jambon, omelette et frites... On a terminé de manger vers 12h30, puis on a laissé notre place à d’autres personnes qui attendaient.

Ensuite, direction le Fare Toa Tarava pour acheter des céréales pour le petit-déjeuner. On a fait l’aller-retour en 1h15, et c’était super agréable, car les paysages sont magnifiques. De retour au lodge, on a pris les vélos pour faire le tour de l’île, qui fait 9,36 km. C’était génial ! Moi qui ne suis pas une grande fan de vélo d’habitude, je me suis vraiment éclatée. C’était apaisant, on a beaucoup rigolé avec Gui, et les paysages étaient juste incroyables. On a fait le tour en 1h30.

Une fois de retour, on s’est posés en attendant notre repas, qu’on avait commandé au snack Bouboule à notre arrivée. Quand il est enfin arrivé, on est allés manger avec Jean-Louis et Evelyne dans leur bungalow, et c’était vraiment sympa. Après ça, complètement crevés, on est allés dormir.

On s’est réveillés à 7h pour aller prendre le petit-déj chez Mimi à 8h (on l’avait réservé deux jours avant). On y est allés avec Evelyne et Jean-Louis, et franchement, c’était juste énorme et délicieux ! On a eu une omelette chacun, de la salade, des beignets, des beignets au chocolat, du pain avec beurre et confiture (fraise et abricot). On s’est régalés, et heureusement, parce qu’à 10h on partait pour la rando jusqu’au sommet de Maupiti, que plein de gens nous avaient conseillée (à Moorea et Tahiti). Du coup, on est partis à pied de la pension jusqu’au début du sentier, en marchant tranquille, ça nous a pris une heure. On aurait peut-être dû prendre les vélos, mais on savait pas trop où les mettre ou les attacher, et au final, en arrivant, les vélos des autres randonneurs étaient garés n’importe comment ! Pas grave, ça nous a fait un petit échauffement.

Dès le début, on a eu des points de vue de dingue… Une rando qui aurait dû prendre 1h30, on a pris le double tellement il y avait de beaux spots pour les photos ! On a croisé pas mal de gens qui descendaient et qui nous ont dit que c’était assez raide au sommet, avec des cordes pour se hisser. On avait 400m de dénivelé qu’on a bien sentis, surtout avec la chaleur et notre cardio un peu rouillé . Mais honnêtement, la vue INCROYABLE tout en haut valait largement l’effort et la sueur ! On est restés une bonne heure à admirer le paysage, et en plus, on était seuls parce que tout le monde était parti manger. Mais nous, avec le gros petit-déj, on n’avait pas faim, donc on a pris notre temps.

La descente, c’était plus rapide, surtout qu’on a fait moins de pauses photo. Mais faut faire gaffe aux chevilles, c’est le genre de rando où les entorses arrivent vite. Une fois en bas, on est repartis vers la pension, et après 20 minutes de marche, on tombe sur Firmin, le gars qui avait organisé le four tahitien. Il nous a proposé de monter à l’arrière de son pick-up vu qu’il allait pas loin de notre pension. Franchement, c’était top parce qu’on commençait à sentir la fatigue !

Après ça, chacun est retourné dans sa chambre pour manger un bout, puis on est repartis pour traverser le lagon à pied vers le motu d’en face. C’était dingue de marcher dans le lagon sans jamais avoir de l’eau plus haut que la poitrine ! Après 45 minutes de marche, on est arrivés sur le motu et on a été accueillis par Alexandre, un Polynésien qui bosse là-bas à couper et faire sécher la chair des noix de coco. Il nous a invités (Evelyne, Jean-Louis, Guillaume et moi) à le suivre, et il nous a montré comment enlever la bourre d’une noix de coco, puis la casser avec une machette. Trop cool ! Ensuite, il a aussi montré à Guillaume comment utiliser l’outil pour retirer la chair, et on a tous essayé.

On a marché un peu sur le motu, puis on a refait la traversée pour voir le coucher de soleil à 17h30. Avec Evelyne, on était à fond sur les photos (surtout moi, ma sœur me met la pression pour avoir de beaux fonds d’écran ahah). Après ça, on est rentrés, on a pris une douche, et on s’est reposés un peu. Ensuite, on a pris les vélos pour aller manger dans les roulottes, qui sont ouvertes seulement le week-end. On a tous pris un Chow Mein sauf Evelyne qui a pris du poisson cru au lait de coco, et c’était délicieux. Après ça, on est rentrés et on a dormi direct.

On s’est réveillés à 7h parce qu’à 8h le pickup venait nous chercher pour l’excursion avec Sammy Maupiti Tours. Il y avait déjà deux couples de Français dans le véhicule quand on est montés, et après, on est allés récupérer un autre couple. À 8h15, on était au port, prêts à embarquer et commencer l’excursion ! Premier stop : le spot des raies mantas. On en a vu deux, c’était magnifique… Dommage que notre caméra soit tombée en panne, on n’a pas pu filmer de belles vidéos, mais heureusement Sammy s’en est chargé ! Ensuite, direction les raies pastenagues, super belles et pas du tout timides, elles s’approchent vraiment près de toi, parfois elles te touchent même (nous, ça n’a pas été le cas).

Après ça, on a déposé Sammy au port parce qu’il avait des courses à faire, et Tua a pris le relais pour continuer l’excursion. Il nous a emmenés au jardin de corail. C’était sympa, mais il nous avait dit de ne pas prendre nos palmes si on avait des chaussures, sauf qu’en fait, c’était un peu galère sans. On a passé une bonne partie du temps à faire du crawl pour suivre Tua à contre-courant , mais après, une fois dans le bon sens, on a pu bien profiter du paysage. On a vu des bénitiers de toutes les couleurs, c’était superbe.

Ensuite, retour sur le bateau pour aller sur un motu et préparer à manger. Tua a fait du pain coco, du poisson cru au lait de coco, et a grillé du poulet et du thon. C’était délicieux, on s’est régalés. Après ça, on a tenté de faire le tour de l’île, mais sans claquettes, c’était trop compliqué, et il faisait vraiment chaud. Du coup, demi-tour pour aller se rafraîchir dans l’eau avec les raies pastenagues. Ensuite, Tua nous a appelés pour nous montrer comment enlever la bourre d’une noix de coco et la casser à la main !

Quand on a fini, on a fait un petit tour en bateau pour voir le reste de l’île. C’était une belle journée bien remplie ! On a fait connaissance avec Lisa et Clément, un couple super sympa avec qui on a bien discuté . À 15h, retour à la pension pour une bonne douche et un peu de repos ! Le soir, on a retrouvé Evelyne et Jean-Louis pour l’apéro en attendant le repas livré. Encore un chow mein, parce qu’il n’y avait plus que ça… C’était la fin du mois et Maupiti n’est ravitaillé qu’au début du mois, ce qui dure 3-4 jours. Après ça, on est allés se coucher, complètement crevés !

On s’est réveillés tranquillement à 7h30 et on a commencé à faire nos valises pour libérer le bungalow à 9h30, comme on avait convenu avec Purea, notre hôte. Une fois que tout était bouclé, pesé, et que ça roulait, on est passés au petit-déjeuner ! Vers 10h15, on a décidé de faire un tour sur la plage avec Evelyne et Jean-Louis, qui partaient le même jour et prenaient le même vol que nous. On s’est posés au snack Mimi, mais il était fermé. Là, on a croisé Lisa et Clément qui nous ont proposé d’aller boire une bière avec eux. Alors, on a pris quelques bières et on s’est installés au bord de la plage. Je ne bois pas d’alcool d’habitude, mais comme tout le monde disait que la Hinano Tahiti était bonne, j’ai goûté celle de Guillaume, et effectivement, elle était pas mal, pas trop forte ! On a discuté jusqu’à 12h15, puis retour à la pension, car Purea devait nous amener au taxi boat pour l’aéroport.

Lisa et Clément partaient aussi ce jour-là et prenaient le même avion que nous. On s’est donc retrouvés pour manger un panini tous ensemble avant de prendre l’avion pour Raiatea. L’atterrissage à Raiatea… encore une fois, c’était épique , tout comme celui de Maupiti. J’ai rarement eu aussi peur de ma vie ! Je disais même à Guillaume que c’était impossible qu’on atterrisse tellement l’avion tanguait et allait vite, mais finalement, le pilote a géré et on s’est posés ! Ces pilotes sont vraiment impressionnants 🤩 !

À Raiatea, on a dit au revoir à Evelyne et Jean-Louis, qui continuaient leur voyage vers Taha’a, et nous, on a attendu environ une heure avec Lisa et Clément pour notre vol vers Bora Bora. L’atterrissage là-bas, par contre, c’était SUPER SMOOTH, rien à voir avec les autres, et c’était cool de ne pas flipper !

On s’est levés vers 7h30 pour notre plongée avec Maupiti Diving sur le site des raies mantas. Après un petit coup de balai rapide dans le bungalow et sur la terrasse pour éviter d’accumuler du sable, on a pris notre petit-déj : miel pops pour moi et frosties pour Gui avec du lait demi-écrémé. Martin, notre pickup, est venu nous chercher à 8h30 pour nous amener au bateau.

Une fois sur place, on a enfilé nos combis intégrales, et il nous a briefé sur la plongée, les mantas, leur comportement, et le spot où on allait. Après une petite virée en bateau de 10 minutes, trempés à cause du vent et des vagues, on est arrivés au spot. Et là, une superbe raie manta femelle était à sa station de lavage, entourée de petits poissons qui s’occupaient d’elle. C’était magnifique !

Tout se passait bien jusqu’à ce que Gui me fasse signe sous l’eau pour me montrer que notre appareil photo sous-marin ne fonctionnait plus. Gros coup de déprime, on pensait aux photos et vidéos du baleineau qu’on avait déjà faites et à celles qu’on ne pourrait pas faire pour la suite… Ça nous a un peu plombé, mais bon, on s’est dit qu’il fallait juste profiter du moment avec nos yeux. Ensuite, on a croisé une autre femelle manta et un mâle. Ces créatures sont si majestueuses, c’était incroyable et apaisant.

Après la plongée, les gars nous ont emmenés à un four tahitien local organisé tous les samedis. On a goûté plein de choses : banane plantain, arbre à pain, poulet, porc, poisson cru au lait de coco, poisson fermenté, et même un dessert au potimarron ! Super bon, et l’ambiance était top. On mangeait à la main et on faisait connaissance avec tout le monde.

Ensuite, place aux activités : décoquillage de la noix de coco, puis lancer de noix dans des trous de sable. On n’a pas été assez rapides pour participer au premier tour, mais ensuite Firmin a relancé une session et cette fois on s’est jetés dans l’action ! Bon… on a fini derniers, mais c’était quand même drôle. On a aussi testé la danse tahitienne, Gui et moi, on a bien rigolé. Après, Firmin nous a refait une démonstration pour enlever la bourre de la noix de coco et la casser en deux. Moi, j’ai un peu galéré… et finalement sa fille a dû m’aider. Par contre, Gui, lui, a réussi du premier coup !

On est rentrés en bateau à la pension, posés un peu, toujours déçus pour l’appareil photo. Puis, à 18h, on est partis en vélo avec Jean-Louis et Evelyne pour aller manger dans des roulottes. On a pris des entrecôtes-frites, et comme d’hab, c’était super copieux ! Je n’ai pas pu finir, mais heureusement que Gui est là pour ça. Sur le chemin du retour, on a mis 15 minutes au lieu de 25… on était bien pressés de rentrer, surtout moi qui avais un mal de ventre à la fin. Quelle journée !

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